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Appelant à l'application "rapide" de l'accord du 31 décembre, l'opposant congolais affirme que le Rassemblement, dont il fait partie, a "trouvé une solution" pour que le MLC adhère à ces résolutions. 


Le Mouvement de libération du Congo (MLC), à la tête d’une coalition de plus de trente partis politiques et associations de la Société civile a refusé de signer l’accord trouvé entre les opposants congolais et la majorité au pouvoir sous la facilitation des évêques catholiques le 31 décembre dernier.


« Comment le fils biologique ou politique, Premier ministre, pourrait être contrôlé par son père spirituel, président du comité de suivi ?« , s’est interrogée Eve Bazaïba, Secrétaire général du parti de Jean-Pierre Bemba et chef de file du Front pour le Respect de la Constitution, qui s’oppose en effet à l’idée de voir Étienne Tshisekedi et son fils Félix Tshisekedi diriger les deux structures confiées à l’opposition: la Primature et la présidence du Comité de suivi de l’accord.

Joint au téléphone ce mardi 10 janvier, Jean-Pierre Lisanga Bonganga, proche allié d’Étienne Tshisekedi, coordonnateur et porte-parole de la plateforme «Front du peuple» affirme qu’une « solution » a été trouvée pour que le Front signe finalement l’accord.

« Nous avons trouvé une solution, le MLC pourra prendre le poste de vice-président du comité de suivi, alors que les deux autres seront confiés à la MP et à la société civile« , explique le député Lisanga Bongana, qui affirme que cette résolution « plaît » au mouvement de Jean-Pierre Bemba.

« Cette solution va décanter la situation en permettant la signature du Front et nous obtiendrons l’inclusivité recherchée dans cet accord« , conclu-t-il.

En effet, selon les affirmations de Mme Bazaïba, rapportées par RFI,  le Front dit ne s’intéresser qu’au chronogramme et surtout au comité de suivi. La proposition du Rassemblement doit néanmoins encore être discutée dans une séance prévue demain avec la Majorité Présidentielle, autour des évêques catholiques.

Toutefois, l’actuel Premier ministre Samy Badibanga et les ministres José Makila, Jean-Lucien Busa et Azarias Ruberwa, tous signataires de l’accord de la Cité de l’Union Africaine refusent toujours de signer celui du 31 décembre.

(politico via www.diaspordc.com)

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