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Dans un communiqué, le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme dénonce les autorités congolaises.


Le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, s’est dit samedi profondément alarmé par la fermeture planifiée des médias sociaux en République démocratique du Congo (RDC) à partir de dimanche soir ainsi que par une interdiction permanente des manifestations de la société civile et de l’opposition.

« Nous sommes particulièrement inquiets car lundi, cela fera trois mois que 54 personnes sont mortes à Kinshasa, lorsque les forces de défense et de sécurité ont eu recours à un usage excessif de la force contre des personnes demandant que les délais constitutionnels soient respectés et que le président Kabila démissionne à la fin de son deuxième et dernière mandat. Personne n’a jusqu’à présent été tenu responsable de cette répression violente des manifestations« , a rappelé M. Zeid dans un communiqué.


« Intimider et cibler les opposants et la société civile n’est pas la réponse. Faire taire leurs opinions et les empêcher de protester n’est pas la solution, et en fait, est plus susceptible de les pousser à recourir à la violence« , a déclaré le Haut Commissaire.

Quant à la fermeture planifiée des médias sociaux, « cette perturbation est généralement disproportionnée et risquerait d’accentuer les tensions et les craintes, car elle fait suite aux récentes restrictions accrues imposées aux médias indépendants et au débat politique« , a dit M. Zeid.

(politico via www.diaspordc.com)   

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