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Dans une "lettre à l'éditeur", envoyée au journal The Washington Post, et publiée sur le site internet de ce dernier, ce vendredi 02 décembre, François Nkuna Balumuene, ambassadeur de la RDC aux Etats-Unis répond sévèrement au média américain. 


Dans sa lettre intitulée en anglais : « Congo’s leader is committed to democracy [le leader du Congo (allusion faite au président Kabila, NDLR) est engagé à la démocratie« , l’ambassadeur François Nkuna Balumuene s’insurge contre un éditorial du Washington Post du 23 novembre dernier.

Dans cet éditorial intitulé « Avant que M. Obama ne quitte ses fonctions« ,  ce très respecté journal américain fondé il y a plus de 139 ans, a demandé au président Barack Obama, qui est arrivé en fin mandat, « d’agir sur le Congo, avant qu’il ne soit trop tard« , faisant allusion à la crise politique qui s’installe alors que l’opposition menace de descendre dans les rues si le président Kabila ne respectait pas la Constitution, en quittant le pouvoir le 19 décembre.

« M. Kabila a l’intention de respecter la Constitution tout au long du processus électoral, y compris une fois son mandat terminé, alors qu’il cherche à renforcer notre démocratie et à protéger la nation de descendre dans une autre ère de chaos. De nombreux défis demeurent au fur et à mesure que nous avançons vers les élections, mais le Congo est engagé dans un transfert de pouvoir démocratique et se félicite du soutien de la communauté internationale dans cette entreprise« , a rassuré l’officiel congolais. 


 « Le 18 octobre, des représentants de la majorité présidentielle du Congo, de l’opposition politique et de la société civile ont conclu un dialogue national avec un accord sur les étapes vers des élections pacifiques, crédibles et transparentes. D’autres dirigeants de partis d’opposition ont ajouté leurs signatures à l’accord. Le président Joseph Kabila a ensuite nommé Samy Badibanga Ntita, président du groupe parlementaire de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social de l’opposition et ses alliés, Premier ministre, [une nomination] que le Secrétaire général Ban Ki-moon a accueilli comme la première de plusieurs mesures, l’accord qui aboutira à une élection présidentielle dans les prochains mois« , explique l’ambassadeur congolais dans sa réponse au journal américain. 

L’opposition congolaise et le Pouvoir s’affrontent pour gagner les faveurs des Etats-Unis qui restent très impliqués dans la crise congolaise. Washington a sanctionné en août dernier plusieurs officiels de la police et de l’armée congolaise, proches du président Kabila. Mais, les Etats-Unis ont, dans un communiqué publié en novembre dernier, mis en garde les opposants contre des « rhétoriques incendiaires » pouvant aggraver la situation.

(politico via www.diaspordc.com)

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