Le scrutin ne sera jamais organisé avant le 19 décembre et la CENI, "au regard des options levées par le dialogue national en cours", ne prévoit la tenue de la présidentielle qu'en novembre 2018.
Les propositions de Didier Reynders
Ce mercredi, le chef de la diplomatie belge, "présentera au Parlement un document stratégique sur la politique belge en Afrique centrale. Concernant la République démocratique du Congo, le délai de report des élections de 500 jours n’a pas de sens, il faut savoir d’ici au 19 décembre, date d’expiration de l’actuel mandat présidentiel, qui gère le pays et faire redémarrer un dialogue en y associant des personnalités importantes comme Moïse Katumbi ou Etienne Tshisekedi", peut-on lire sur la page Facebook de Didier Reynders qui demande une enquête internationale sur les évènements des 19 et 20 septembre.
Le ministre proposera-t-il la suspension de la coopération?
"Inimaginable", a dit à TOP CONGO FM, un officiel belge selon qui "Bruxelles est plutôt dans une logique de pression positive pour obtenir un dialogue inclusif".
"La suspension de la coopération devrait logiquement être suivie de sanctions et sûrement du rappel des ambassadeurs. La Belgique n'est pas dans cette logique".
Quelques mesures contraignantes
La Belgique a décidé de limiter à 6 mois maximum la durée des visas accordés aux responsables de la RDC porteurs de passeports diplomatiques, en raison de l'évolution de la situation politique.
L'état de la coopération belge EN RDC
Le montant de la coopération entre les deux pays est d'environ 75 millions de dollars annuel.
Interrompue sous Mobutu, elle a repris en 2000, après 9 ans de suspension.
Elle couvre différents secteurs, infrastructures, santé, appuis institutionnels et bonne gouvernance, développement communautaire, et éducation.
Avec un budget annuel d’environ 65 millions d’euros (75 millions de dollars), "la République démocratique du Congo est le premier partenaire de la Coopération belge".
Top Congo fm
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